Ma vie

Je suis né le 7 octobre 1952 à la fin de la guerre de Corée.

J’ai fréquenté le collège.
Je suis italien, né en Italie, j'ai grandi aux USA. Je suis Citoyen américain.
J'ai été déposé sur cette planète dans un petit village italien, où j'ai vécu dans la misère et la pauvreté pendant plusieurs années, ce qui ressemble à une punition. Mes parents sont partis en Amérique quelques années après la Seconde guerre mondiale, et sont devenus citoyens américains. Au travers d’eux, j’en suis également devenu un, éligible  pour le contingent; j’ai choisi de m’engager.

Mes mains ont souffert, je suis dans la construction depuis 35 ans en tant que charpentier, j’ai construit de nombreuses maisons dans le froid glacial de l’hiver, et j’ai rôti durant les chauds mois d’été.
J’ai également bâti beaucoup de maisons gratuites pour le compte d’Habitat For Humanity. Ce furent les plus dures pour moi: travailler avec des amateurs peut vous faire vieillir avant l’âge.

 

Ma famille et moi avons déménagé en Amérique en 1957, et Paterson, dans le New Jersey, fut le premier endroit où  avons habité. Nous en sommes partis deux ans plus tard. J'étais très jeune quand nous habitions là-bas mais je me souviens d'un couvent derrière notre appartement. Mon frère, mon cousin et moi passions de nombreuses journées à rendre folles les nonnes; nous allions dans leurs jardins fleuris et elles n'aimaient pas ça. Il y avait aussi une chute d'eau près de chez nous que je pouvais entendre même depuis l'intérieur de la maison. Nous chassions grenouilles et tortues dans le lac. J'ai beaucoup de bons souvenirs de Paterson et d'un endroit dénommé Midville.
Le pasteur qui nous a mariés ma femme et moi s’appelait Paterson, il a pris sa retraite plus tard… il y a une signification mystérieuse ici (rire)

 

J’ai passé 3 ans dans l’armée des USA et j’ai non seulement vu des vaisseaux extraterrestres, mais j’ai aussi été dans l’un d’eux.
L’armée ne m’a jamais dit pourquoi ils m’avaient donné accès au vaisseau, à mon avis ils ne savaient pas. Mon autorisation d'entrer dans le vaisseau venait des extraterrestres, pas de l’armée. Le corps militaire ne m’a jamais donné la permission d’entrer dans le vaisseau, même quand il était stationné sur une base militaire, ce n’était pas à eux de la donner, ils devaient l’accepter. Mon rang et mon grade militaires n’avaient rien à avoir avec mon implication auprès des extraterrestres. Tout est parti du fait de mes contacts antérieurs avec les extraterrestres durant mon enfance. Je n'ai pas été une expérience militaire, usant de drogues et victime d’hallucinations. L’armée était intriguée par mon implication avec les extraterrestres. Ils savent qu'ils existent. Les militaires savent également à quel point ils sont impuissants en comparaison d'eux. Le pire étant qu’ils ne sont en contact qu’avec quelques uns des visiteurs de cette planète. Je n’ai jamais été débriefé par les militaires parce que je ne suis jamais entré dans les vaisseaux au nom de l’armée ou du gouvernement. En outre, ils ne se fiaient pas à moi pour leur dire ce qu’ils voulaient savoir.

J’ai été dans l’armée au début des années 70,  j’ai été au courant de beaucoup des technologies de pointe que nous avions: l’avion-espion SR-71 utilisé pour la reconnaissance au-dessus du Vietnam, du Laos, du Cambodge, de la Chine et de l’URSS, était à l’époque à la fois secret et à la pointe de la technologie. Le grand public ne connut son existence que bien des années après la fin de la guerre. Le SR-71 était un joujou en comparaison de ce dans quoi j’ai volé au début des années 70, des années avant que le SR-71 soit même en projet.

Alors que je faisais l’armée à l'étranger, j’ai été victime d’un grave accident de voiture, je conduisais et quelqu'un m'a fait quitter la route. Ma voiture était un tas de ferraille tordue avec les portes enfoncées. Les extraterrestres sont intervenus et nous ont soigné moi et le passager avant que n’arrivent police et ambulances. Au moment de l'arrivée des autorités, je me tenais hors de la voiture sans aucune égratignure. Avant que les autorités locales ne puissent m'interroger, les militaires sont arrivés et m'ont emmené, sans poser de questions, pour me ramener à mon appartement en dehors de la base. Le passager n’avait aucun souvenir de ce qui était arrivé, mais n’arrivait pas à croire que nous soyons sains et saufs. Je n'étais pas conscient à l'époque d'avoir été raccommodé par des extraterrestres, ce fait ne me fut révélé que des années plus tard.

Durant ma jeunesse en Italie, après la Seconde Guerre Mondiale, j’ai été dans des vaisseaux qui allaient dans l’espace en un clin d’œil, et j’ai vu la Terre et les autres planètes au travers des hublots. Ce furent mes premières expériences. L’Italie était comme un pays du tiers-monde à l’époque, dévastée par la guerre. Il n'y avait pas de radio ou de télévision dans le village où j’habitais, et on n’y avait aucune idée du voyage spatial: vélos et chevaux étaient les principaux moyens de locomotion.
Il n'y avait aucun confort moderne dans ce petit village: les téléviseurs, les radios, et les livres de fiction n’y existant pas, il n’est pas possible que mon esprit ait pu créer ce que j’ai vécu, sans recours à la moindre référence comme la TV, les livres et les histoires. Mes parents ne croyaient et ne croient toujours pas aux extraterrestre, donc ils ne me racontaient rien à ce propos. Et comment auraient-ils pu décrire un vaisseau fantastique alors que la bicyclette était alors notre principal moyen de transport ?

Quand je vivais dans l'Italie d'après-guerre, la nourriture était difficile à trouver et nous mangions des pigeons de temps à autres; en fait des gens passaient les vendre. Les rares poulets du quartier étaient réservés aux nantis.
J'ai grandi dans la pauvreté en Italie, et après notre arrivée en Amérique, le commerce de mon père a fait faillite et nous nous sommes retrouvés à la case départ, j'ai du m'engager dans l'armée pour avoir des repas gratuits et des chaussures sans trous. Jusqu'à ce que je rejoigne l'armée, j'ai eu faim en allant me coucher durant dix sept années consécutives.

 

Je suis passé à côté de l'Ère du Verseau dans les années soixante, du fait de la pauvreté et du rude quartier dans lequel j'ai grandi. M'engager dans l'armée fut un moyen de sortir de là. Je n'ai pas participé à la mode hippie, mon objectif était simplement de survivre. Je n'ai jamais tellement été un rêveur parce que la vie était dure et bien réelle. Mais contrairement à beaucoup de mes amis et de mes copains de l'armée, je n'ai jamais craint la mort, l'ironie étant que j'ai survécu à la plupart d'entre eux.


Deux de mes propres entreprises ont fait faillite mais, globalement, je considère que ma vie est une bénédiction. Je veux dire que beaucoup d'entre nous sont trainés sur les charbons ardents de la vie… je ne pensais pas être envoyé ici pour une punition ou l'apprentissage d'une leçon, et pourtant j'ai eu les deux.

Je n'ai pas eu une vie facile, mais j'ai eu vraiment beaucoup de chance en général. Veinard est un qualificatif qui me va bien.

Je n’ai jamais vécu d’expérience de mort imminente: j’ai expérimenté cela en étant vivant, à bord d'un vaisseau, ces choses appelées des OVNI.

J’ai été impliqué dans certaines affaires militaires secrètes, plusieurs d’entre nous l'ont été durant la guerre du Vietnam, mais ça n’avait rien à voir avec les extraterrestres à ma connaissance.
Je n’ai jamais fait officiellement le Vietnam. J’ai été officieusement dans les guerres du Vietnam, du Cambodge et du Laos. Je ne dirai jamais où j’ai été envoyé, ni ce que j’y ai fait, pour une raison sur laquelle je préfère ne pas m’étendre.
Il n’y a rien d’extraordinaire au sujet de mon service militaire, je me suis engagé en janvier 1970 et mon service s’est achevé 3 ans plus tard en 1973. Mon grade était "Spécialiste 4", ma principale Activité Professionnelle Militaire a été tankiste, le ravitaillement était la secondaire. J'ai fait mes classes à Fort Leonard Wood, dans le Missouri. J’ai été en poste à Fort Knox au Kentucky, à Fort Ord en Californie, à Fort Hood au Texas, et j’ai effectué une période à Okinawa.

En 1970 j'ai suivi l'entrainement au combat de l'armée, non pour le Vietnam mais pour ici aux USA; des milliers d'entre nous se sont trouvés sur le tarmac à Fort Hood, au Texas, en attente de l'ordre de monter dans des avions-cargos militaire et d'être embarqués vers Chicago. Ces ordres ne sont jamais arrivés et ils nous ont envoyé à l'étranger à la place.
J’ai été en poste sur plusieurs installations militaires, j’ai eu droit à des balades à bord de vaisseaux plus d’une fois et dans plus d’une base. J’ai pu observer l’extérieur du vaisseau sur une base militaire, je ne dirai pas laquelle pour des raisons évidentes. Mon entrée dans les vaisseaux a surtout eu lieu loin des bases militaire, et je me retrouvais à l’intérieur, autrement dit je ne marchais pas pour y entrer, j’y étais transporté. Le vaisseau dont je me rappelle le mieux possédait des couloirs. L'un d'eux faisait le tour du compartiment principal, tel un vestibule séparant les hublots/points d’observation intérieurs du vaisseau. Je pouvais marcher autour de la circonférence intérieure et observer hors du vaisseau à travers les nombreux hublots. Je n’ai jamais remarqué s’ils étaient teintés, la vue était d’une parfaite netteté. Le vaisseau n’était pas un grand espace ouvert, il y avait des pièces ou des compartiments. Je n’ai jamais vu le moteur ou le système de propulsion, j’imagine que c’était magnétique parce que je pouvais ressentir autour de moi, dans certaines parties du vaisseau, une forte énergie électrique ou quelque chose dans le genre, c’est difficile à décrire.

Au cours de votre période au Vietnam, faisiez-vous partie des opérations secrètes ?
J'étais dans l'armée régulière accompagné de secret. Tout comme la mafia, les opérations secrètes n'existent pas. Disons-le ainsi: ils ne remettent pas de médailles et n'infligent pas de sanctions à ceux qui sont impliqués, parce qu'ils n'existent pas.

À un niveau ou à un autre, j'ai toujours été conscient des êtres extraterrestres dans ma vie mais je n'ai jamais très bien compris pourquoi jusqu'à plus tard dans ma vie. Je n'ai jamais pratiqué de régression, je n'en ai jamais eu besoin parce que mes expériences ont été claires et mémorables, les quelques unes qu'ils m'ont autorisé au début. Alors que je grandissais, davantage de souvenirs étaient laissés intacts et c'est pourquoi je décidais d'écrire à leur sujet. Je ne suis cependant pas un adepte du New-age essayant d'apporter l'illumination au monde: je raconte ma véritable histoire, et je réponds à certaines questions dont je suis informé de la réponse.

Je trouve curieux le nombre de gens qui ne peuvent pas faire la démarche intellectuelle que les âmes, les extraterrestres, l'après-vie et ce que nous considérons comme de la magie, existent. Pour moi, c'est évident, et je suis sincère et pondéré alors qu'ils n'ont pas une once d'imagination.

Je ne suis pas sûr d'être ici pour apprendre quoique ce soit mais j'ai vraiment du endurer beaucoup de choses. Je suis descendu sur terre depuis Utopie-ville, que pouvaient-Ils me faire subir de plus ? J'aurais du lire les petits caractères en bas du contrat.

J'ai été déposé dans l'Italie ravagée d'après la seconde guerre mondiale, nous avons déménagé aux États-Unis où j'ai grandi dans la pauvreté dans un quartier de la ville où la police craignait de se rendre, où des gens se faisaient descendre et fourrer dans des coffres de voiture pour des dettes de jeu impayées. Où je me suis retrouvé plus d'une fois en rentrant de l'école à esquiver les balles de fusillades entre gangsters. J'ai eu mon premier boulot à neuf ans et je donnais à ma mère tout ce que je pouvais gagner, et depuis j'ai toujours travaillé. Je me suis engagé dans l'armée à dix-sept ans pour éviter d'aller en prison à cause des voyous avec qui je trainais, et pour avoir une paire de chaussures sans trous. J'ai eu une vie difficile, et certains de mes amis étaient des suppôts de Satan, des criminels qui cherchaient à se damer le pion les uns les autres juste pour le plaisir. C'est à cette époque que j'ai reçu mes premières missions car, faisant partie de la bande, je pouvais empêcher de se produire certains crimes contre des individus. J'ai fait de même dans l'armée. La haine et le mal qui tournoyaient alentours n'ont jamais déteint sur moi et je suis resté au-dessus d'eux tout en étant au beau milieu. Et j'avais plein de raisons pour basculer: j'avais toujours faim, toujours froid en hiver, on se moquait de moi à l'école primaire à cause de ma langue différente et de mes vêtements usés, il ne manquait pas de personnes essayant de me faire du mal ou de me rabaisser à leur niveau. J'ai traversé beaucoup de véritables ténèbres, parce que le souvenir de qui j'étais était bloqué.

J'ai passé un an dans un collège jésuite, mais je suis ensuite allé dans un établissement  moins coûteux. Les allocations d'anciens combattants de mon père payaient mes études mais je n'avais quand même pas les moyens de m'offrir ces frais de scolarité. Je l'ai regretté, l'enseignement était magnifique.

Quand notre boulangerie a coulé, toutes nos commodités ont été coupées mis à part l'eau. Nous avons vécu de pain rassis et de café chauffé à la bougie pendant plus d'un mois. Nous étions pauvres en Italie, mais là-bas nous avions la famille pour nous soutenir alors qu'ici aux USA nous n'avions pas d'amis après avoir tout perdu, ni même d'allocations car nous n'étions pas encore citoyens américains; et nous n'avions pas l'argent pour retourner en Italie. J'ai vécu dans la pauvreté jusqu'à mon entrée dans l'armée.

J'ai été élevé par des parents et des professeurs qui n'y connaissaient rien, dans une société ignorante qui considérait toute personne avec des associés invisibles comme une menace pour la société. Ma vie n'a jamais été du gâteau.

Mes deux parents ont perdu toutes leurs dents peu de temps après avoir déménagé d'Italie en Amérique à cause de la malnutrition et des privations endémiques en Europe après la seconde guerre. Mes parents étaient très intelligents mais ils ne se sont améliorés en anglais que durant les dernières années de leur vie. Pas assez tôt pour m'être utile. De nombreux voisins parlaient italien, le besoin ne s'était donc pas fait ressentir.
D'ailleurs, le service d'immigration avait donné un livret à mon père afin qu'il puisse apprendre assez d'anglais pour passer le test de citoyenneté, et il s'asseyait à table au diner en récitant "How now brown cow"* encore et encore de telle sorte que j'ai fait des cauchemars avec des vaches brunes alors même que je ne savais pas ce qu'était une vache brune à l'époque.

*Méthode de prononciation et d'apprentissage de l'anglais, signifiant littéralement "Comment alors vache brune"

Quand j'étais jeune garçon, de mes dix à quatorze ans, mon père a creusé un sous-sol sous la maison et m'a fait porter des seaux de terre dans la cour. Il me disait toujours qu'au bout de dix seaux je pourrais aller jouer. Après les dix seaux, il y en avait dix autres et à la fin de la soirée je finissais par avoir porté plus de cents seaux de terre, deux seaux de presque vingt litres à la fois. A l'école primaire, J'avais les bras comme ceux de Popeye le marin.