Le vol entraine des conséquences.
Les choix que nous faisons ont plus de conséquences que ce qui semble juste à la plupart d'entre nous. Voler un stylo au patron d'une compagnie est justifié dans l'esprit de la plupart des gens parce que le patron est avide, gagne beaucoup d'argent et ne nous paie jamais à notre valeur. Peu importe notre excuse, voler est voler et cela a des conséquences que la plupart considèreraient injustes. Cela n'a rien à voir avec le stylo ou sa valeur, l'avidité du patron ou nos mauvaises habitudes, il s'agit d'intégrité personnelle. Les mauvaises habitudes font partie du lot.
Je dois vraiment vous paraître des plus ennuyeux…
En Amérique, ceux dans le besoin peuvent obtenir de l'aide s'ils le veulent. Certaines personnes n'en veulent pas, comme mes parents: ils refusaient les allocations même si nous avions toujours
faim et que nos vêtements étaient usés. Il est intéressant de noter que mes amis qui habitaient des logements sociaux en bénéficiant d'allocations ont continué à le faire. Tous mes amis ont volé
à l'étalage bonbons et jouets, des choses dont ils n'avaient pas vraiment besoin. J'ai rarement eu des jouets ou des bonbons mais je n'ai jamais ressenti le besoin d'en voler, cela ne m'a
pourtant jamais embêté
qu'ils volent, c'était normal.
Voler est marrant dans la mesure où ce ne sont pas nos affaires qui sont embarquées. Nous le ressentons le plus lorsqu'un quelconque voleur a l'audace d'entrer chez nous et de saccager nos objets
de valeur et nos affaires personnelles afin de trouver quelques objets revendus ensuite une poignée de dollars dans la rue pour de la drogue ou de l'alcool.
Même les gens respectueux de la loi peuvent justifier le vol quand il est petit, comme un trombone chez un PDG plein aux as, ou une pomme pour une bouche affamée dans une petite épicerie
familiale. Robin des Bois est plus populaire de nos jours qu'à son époque, alors que le besoin était plus réel.
Quand je grandissais dans mon quartier dur et brutal, une partie de la nourriture sur la table était fournie par un des chefs mafieux de l'association "amicale" de l'autre côté de la rue où nous
habitions. Mes parents refusaient la charité du gouvernement mais acceptaient de temps en temps celle de certains individus mal intentionnés, qui leur faisaient une offre qu'ils ne pouvaient pas
refuser (rire).
Comment fixer alors les limites des marchandises indispensables ?
C'est à chacun d'entre nous d’en décider. Acheter sciemment des trucs dangereux est pire que de les voler. Ceux qui volent prennent des risques que ne prennent pas ceux qui achètent. Voler coûte
cher et peu d'exceptions sont autorisées. Beaucoup d'entre nous ont volé quelque chose, surtout des petites choses au travail et au bureau. Ça n'entraine pas les mêmes sanctions mais
il y en a quand même
car c'est malhonnête. Les catholiques peuvent aller à confesse et dire quelques "Je vous salue Marie", le reste des autres devront se racheter d'une façon ou d'une autre. Il vaut mieux le faire
de son vivant.